14 novembre 2008

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Un texte sur les ex 10000000000 fois moins bien que celui de Camille. S’pas mal ??

J’exècre ces ex exaspérantes.
En même temps ça me vexe ce manque de sexe. Je suis perplexe.
Je m’exaspère et me trouve des excuses extensibles à tout l’Hexagone. N’exagérons pas. Il faut expliquer que ces ex m’ont piquée.
Dans l’excès je m’excite et cite ces ex… it’s impossible…
Exploitons ces ex qui ploient sous ce ton !
Explosons ces textes qui se noient sous les ponts.

Il est exquis d’exécuter ses ex…
Mais pas autant que l’abus de sexe.

L’excès de sexe d’un sexagénaire génère des vexations excusables…

Des petits flashbacks de ma vie Montpellièraine...

PARTIE I : DEMENAGEMENT ET MENAGE
Le 13 août 2007, je prenais la route pour Montpellier, ma nouvelle ville d’étudiante. Ma Coupine était venue m’aider à emménager…

Prendre la route un dimanche, autrement dit, se montrer original…
S’inquiéter pour le pneu déjà changé et se dire qu’heureusement il y avait des policiers pour me le changer.
Bouffer de la merde et se rappeler que l’on en a chié !
Penser qu’un déménagement effectué en ménage, ça déménage, surtout à l’heure du ménage ! (véridique)
Rester à Montpellier et chercher à s’occuper, entre une cuvette pas du tout nette et des petites emplettes en claquettes.
Faire la déco et remplir l’album photo.
Grignoter au lieu de manger.
Fumer au lieu de respirer.
Réfléchir à l’avenir : le proche avec ses proches.
Se dire que l’on part en délire. Arrêter le pire…


PARTIE II : LE NOUVEAU MONDE
Le 27 septembre 2007, quelques constatations après mon immersion dans une nouvelle vie et ville…

Lorsqu’une campagnarde débarque dans la ville, c’est un monde nouveau qui s’offre à elle… desservi par des bus, des trams…
Elle reste plantée debout ou assise, attendant ou circulant, le nez dans un plan ou les oreilles prises par des écouteurs.
Avant elle marchait avec un ipod, ou pédalait contre le Mistral.
Aujourd’hui elle monte un étage et peut se balader à poil chez elle.
Hier elle grimpait trois marches d’escalier son vélo sous le bras et fermait souvent son rideau.
En Avignon elle savait où elle allait, à Montpellier elle doute et demande son chemin.
Dans le Vaucluse elle pouvait aller en centre-ville, chez Tiq puis à la fac et enfin rentrer chez elle en une demi-heure.
En Languedoc elle arrive au centre-ville en une demi-heure.
Les cinés n’avaient plus de secrets pour elle, à présent elle demande le net à la rescousse.
Elle pouvait ramener des petits plats de sa maman à son appart’.
Maintenant elle doit compter sur Liddl.
Elle recevait la visite de sa Coupine sans cesse, là elle doit attendre le week-end.
Lorsqu’une campagnarde arrive en ville, elle doit se construire es repères : mémoriser ses arrêts de bus, les lignes de tram, faire des petites croix sur son plan là où habitent les gens…

Lorsqu’une campagnarde arrive en ville, elle est perdue, mais la ville est là pour l’aider.
C’est tout de même mieux d’être une campagnarde arrivant en ville, qu’une citadine débarquant en campagne !

Les vaches n’indiquent pas le chemin, elles…

Tellement de choses cool...

Le 7 août, là je me rends compte que je suis vraiment comme un poisson dans l’eau.


Des barbeuc à répétition chez les compagnons.
Des merguez ou des steacks ça reste des barbec.
De gros pétards jusqu’à très tard, seule ou accompagnée ça fait toujours de l’effet.
Enchaînement des demis et nécessité des pipis.
Kayak dans l’après-midi et volley de nuit.
On fait les cons sur le ponton, et on avale de bons breuvages dans le village.
La cloche sonne 2h du mat’ et je comate.
Que de fumette et de pét’ près des biquettes !
Mais ensuite les ronflements c’est pas marrant, contrairement aux cheveux dans le vent :
Descendre en moto c’est toujours rigolo !
Recevoir des textos donnant rendez-vous pour un bédo,
Boire… tout en essayant de rentrer la boule noire.
Défoncer les yeux des gens en les photographiant, mais bon… laissons faire le chichon !
Ah et aussi : s’incarcérer dans son lit pour recommencer à l’infini.
Enfin jusqu’au 31…