07 septembre 2008

L'été où j'ai failli voir le loup...

Là-bas j'ai rencontré un libertin avec qui j'ai pu parler tranquillement. Tous les autres ne conaissaient rien de mes préférences sexuelles. D'ailleurs à quoi ça les aurait avancer ?

Bref, il y en a un qui s'est douté que...

Lui : J'aime bien les garçons et les filles mais je préfère les filles... Et toi ?
Moi : Pareil. J'aime bin les garçons et les filles mais je préfère les filles...

A partir de là on a bien déconné ensemble durant les soirées. Il m'a raconté qu'il se sentait libertin, que lorsqu'il y avait du cul, il était partant. D'ailleurs durant l'été, il a couché avec deux filles et son pote. Entre mecs ils n'ont rien fait mais avec les filles... Je sais pas comment il a fait, la blonde avait des pustules sur les épaules... ça m'aurait refroidie direct !

Ben lui non, et il m'a rétorqué que c'était pas avec ses épaules qu'il niquait, qu'il n'avait qu'à ne pas la toucher là...

Enfin voilà après il m'a fait du rentre-dedans, et cette technique ne marche pas du tout sur moi, je me sens agressée. De toute façon il était trop sûr de lui et ça ne me donne pas envie.

Plus tard il a changé de technique d'approche, c'était plus drôle, un peu plus fin. Et là l'idée a commencé à germer dans ma tête...

Et oui car je n'ai toujours pas couché avec de mec et je ne compte pas mourir conne. Donc... pourquoi pas ??

C'était pratiquement clair entre nous, on se vannait toujours sur ce thème là. Par exemple avant une soirée :
"J'ai pris quelques bières pour notre nuit d'amour euh !... de baise !"
C'était souvent plus cru que ça... et donc drôle !

Donc une soirée chez lui avec d'autres potes, on boit, normal et je lui envoie : "Bois pas trop après tu vas bander mou"
Ce con me répond : "Attention tu risques de succomber à l'hétérosexualité !!
Et moi : "A l'hétérosexualité je pense pas, mais faut goûter pour dire j'aime pas"

Bref on déconne bien, puis son pote de baise arrive et nous fait fumer. Et cette petite nature ça lui retourne le crâne avec l'alcool et sort à brule-pourpoint : "Je vais me coucher..."

La déception... Quand je raconte ça à des copines elles me consolent en disant que c'est ça les mecs... Et même LaStar va jusqu'à me déclarer solennellement que " les hommes faut pas qu'ils boivent !! Le jour où ils comprendront ça l'humanité baisera mieux !!"

Donc un échec dans ta tête ! Putain je suis pas assez bandante pour lutter contre le pouvoir de l'alcool et de la fumette ? Bon...

Le lendemain soir, deuxième occasion. Cette fois j'y crois, il a trop fumé et ne peut pas conduire, je dois le ramener chez lui. Ce qui signifie que nous chez lui... Là quand même...

Et ben non !!! Je le ramène et ce con il me propose pas de rester. Aors là je m'interroge. est-ce que c'est que de la gueule ? Ou est-ce qu'il n'a tout simplement pas envie de moi (oui ça semble impensable mais il ne faut écarter aucune piste) ?

Cette soirée s'est déroulée quelques jours avant qu'il puis que je ne parte donc... c'était mort.
Et cet enfoiré qui me balance, en partant, que si je suis open pour.. hum hum.. je sais où il est !
Alors là je lui rétorque avec un grand sourire que moi j'étais partante, que c'est lui qui n'a pas assuré..
Il a fermé sa gueule cette fois, mais m'a quand même réitéré son offre... Il fait le malin..

C'est tout de même lui qui a donné le premier des nouvelles après notre départ respectif... Bon toujours sous forme de vannes évidemment. Puisque je lui ai répondu que ce qu'il m'avait donné le deuxième soir m'avait séchée ! à défaut de le faire lui-même...
"Chère vous, sachez que contrairement à ce que vous pensez, je vous aurais asséchée d'une telle force qu'on aurait pu comparer votre corps, après l'acte copulatoire, avec un raisin sec !!"

Paroles, paroles, paroles... Facile à dire, hein ? Ouais vous êtes d'accord ! Normal...

On fait le bilan... calmement

C'était bien quand même...!

Je bossais mais j'avais plutôt l'impression d'être en vacances avec des potes. J'avais quelques contraintes mais rien d'insurmontables.

Je pouvais sortir tard puisque je commençais à 10h... D'ailleurs ma moyenne a été de 3 à 4h du mat' au lit. Vraiment ça m'a fait bizarre quand avant hier soir je me suis couchée avant minuit...

En plus si j'étais restée chez moi je ne serais moins sortie puisque je dois prendre la voiture dés que je veux faire quelque chose... Là-bas le point de rendez-vous c'était mon lieu de travail !

Ah oui ! mon boulot... en fait j'ai fait surveillante de baignade sur une rivière. Enfin voilà la rivière... pas vraiment de courant, pas vraiment de danger... Quelques serpents tout de même, un rat que j'ai aperçu une fois, des poissons et des ragondins. C'était assez habité mais pas hostile.

Donc je passais deux heures à bronzer le matin (d'ailleurs j'ai fait des jaoux avec ma belle peau toute marron, on croirait du chocolat...!), à bouquiner et à écouter de la musqiue car il n'y avait jamais personne.
L'après-midi qui commençait à 15h se passait tranquillement, assise sur mon banc entourée des jeunes, à me baigner un peu lorsqu'il faisait chaud... Je finissais à 18h30 et parfois je restais jusqu'à 20h pour me baigner avec les jeunes du village et à faire la con.
Le soir je ressortais pour taper soirée : barbec, fête du village, billard...

Et pour finir mon responsable m'a fait une super lettre d'appréciation ! Si je trouve pas du boulot avec ça !

Sinon je suis rentrée dimanche soir, et une heure après avoir posé les pieds chez moi j'étais déjà chez Tiq à passer une trop bonne soirée avec tout le monde. Me suis régalée ! Et le lendemain encore plus au resto. J'étais pompeeeeeette.......

Ma pote de l'été

Le 30 juillet.

Elle me fait triper, délirer, marrer, halluciner…

Hier soir en une heure elle me raconte les ¾ de sa vie. Son père, sa belle-mère, son frère, son ex, Toulouse… Ponctuée de « Attends pourquoi j’te raconte ça déjà ?... Ah oui ! » et de « Bref… ».

Ah parce que c’est la version courte en plus ??!

Au bout d’un moment, elle s’achevait toute seule. En plein milieu d’une histoire : « Pfiou !.. » et abandon suivi par mon fou rire.

Je rends les armes et vais me coucher là-haut. 5 minutes plus tard j’entends frapper à ma porte. C’est elle. Il fait soif après tant de paroles.

Le lendemain elle m’apprendra qu’elle a failli revenir pour me raconter son aventure : elle pensait qu’on lui avait changé « Nightwish » avec « Korn »… En fait son CD gravé comportait les deux…

Une après-midi à discuter sur le banc, des textos cons échangés : "Atchoum" « A tes souhaits »…

Un pétard qu’elle a loupé, déjà fini avant son retour : « Ah j’arrête de courir alors… »

Elle me fait triper cette petite jeune !
Ouf qu’elle est là car les deux garçons à la longue…

Etre payée à ne rien foutre...

(Le 9 juillet, je débarque à mon job d’été.)

Pour certains c’est l’histoire de leur vie. Pour moi ce sera celle d’un été en Aveyron.

Le matin : 2 heures de lecture au soleil.
L’après-midi, qui commence à 15 h et se finit à 18h30 : observer des ados faire les cons, fumer des clopes et ne pas aller à l’eau.

Sinon des colos et CLSH se succèdent et là je me rends compte de l’acquisition d’un nouveau statut. On me sert des « madame » et on me demande la permission pour tout : aller de l’autre côté, goûter, se baigner, garder les chaussures…

Pour certains c’est la planque de leur vie. Pour moi c’est un poste pour avoir de l’expérience et une trace écrite sur le CV pour obtenir mieux l’été prochain.

Je ne me plains pas. Je vais côtoyer des jeunes et sortir. Faut juste attendre que la saison commence vraiment.

Je ne désespère pas de rencontrer des gens intéressants. Heureusement que j’ai SMS, MMS illimités en attendant !