29 août 2006

J'peux faire pareil !


Sérieux ils jouent à quoi ? Sont cyclothimiques ou quoi ? Un jour le smile, la banane et le lendemain une tronche de six pieds de long. Pasque c'est facile de se la péter ! Regardez-les...

Haan je suis bô ! Je montre à tout le monde ma belle couleur ! Je regarde le soleil parce que je le vaux bien ! Et grâce à lui j'deviens tout jône !

Le pire c'est que leur gloire est éphémère.. et ouais ! Mais ça, ils le savent pas au départ. Et plus dure est la chute ! Faut voir la gueule qu'ils tirent en ce moment ! Pas un qui n'ait pas perdu son bronzage. Pas un qui continue à lever fièrement la tête.

J'sais pas, font la gueule... Ils baissent la tête. Tu m'étonnes ! Z'ont honte ! Après avoir fait les malins... Se retrouver dans cet état... Moi aussi je regarderais mes pieds à leur place.

Enfin quand même c'est extrème d'aller jusqu'à leur couper la tête ! C'est vrai quoi ! Tout le monde a droit à l'erreur ! A une seconde chance. Z'ont pas l'air cons, sans tête... C'est inhumain.

Maintenant on voit des champs qui ressemblent à un tapis de fakir. Des tiges toutes droites de partout. Et ce qui est marrant, c'est quand on tire dessus. On a un demi coton-tige ! Oui, on a du coton que d'un côté... La motte de terre ! Vous l'avez jamais fait ?!

Quand j'étais gamine, chez mon grand oncle avec mes frères, on arrachait les tournesols, et on les jetait en l'air. Le chien courait de partout la tête en l'air pour les attraper. C'était un boceron. Costaud ! Qu'est-ce qu'on a pu lui faire ! Le pauvre...

Quand j'étais encore jeune et légère... hum ! On lui ordonnait de se coucher, je montais sur son dos, et mes frères lui envoyaient une balle à aller chercher. Je tenais au moins... 4 secondes !

Après quand j'ai grandi, on l'attrapait par la queue et on se faisait tirer. Sur deux mètres parce qu'on se cassait la gueule évidemment...

Encore plus grande, on jouait au foot. Très bon gardien ce chien ! Les ballons ne duraient pas longtemps mais bon...


Bon je raconte beaucoup d'horreurs, mais c'était tout de même super !

Allez, Bayonne ça suffit ! On se quitte avec une magnifique image de moi, effectuant des figures super compliquées de GRS ! Oui madame !

Je pense y retourner l'année prochaine... Cette fois j'éviterais peut-être les barquettes de frites à 4h du mat', surtout après avoir avalé un litre d'alcool. Il paraît que l'alcool stocke les graisses....

Notre dernière soirée à Bayonne était sans fin ! J'ai bien compris ma leçon, je suis restée avec les mecs. C'est le genre de soirée où l'on ne réfléchit pas, et où l'on se prend pas au sérieux. C'est à celui, celle qui passera le plus pour un con(ne). Et franchement parfois ça fait du bien.

J'ai quand même réussi à perdre mon portable. A ce que quelqu'un le retrouve et nous fasse tourner en rond dans la ville... Enfin bon. Ce souvenir est encore douloureux pour moi et mon porte-monnaie...

Je me suis prise au jeu des gars, on a fait les "serial kisseurs". J'ai gagné. De pas beaucoup. Je suis modeste... J'ai gagné grâce à la solidarité féminine. Les filles voulaient me faire gagner.

A 5h du mat', un pote a baissé les armes et a pris la navette de 5h. Et c'est là que commence notre épopée, à Tal et moi. Nous avons continué la soirée. Enfin nuit. Euh.. petit jour ?
Nous avons marché très longtemps, nous avons parlons à plein de gens, dans différents états. A la gare, un gars nous a raconté qu'il s'était fait défoncé la gueule. Il était bourré, et il y a des gens qui s'éclatent à bastonner des gars comme ça...

On a rencontré plein de choses étranges. Des filles de 15 ans qui rentraient se coucher à 8h du mat' (elles avaient bu "que de l'eau"), un défilé de voitures garées avec un tas de macchabées la bouche ouverte, un gars super cool qui buvait son café. On lui raconté des atrocités, ça le faisait rire. La ville était dans un piteux état. Je le sais car je l'ai traversé à la recherche d'une banque où je pourrais retirer. Z'étaient toutes vides !

Finalement on a fait du stop quand même. Dés que je m'asseyais sur le trottoir, mes yeux tombaient. Je m'imaginais très bien dormir sur le bord de la route avec ma pancarte en carton "URT". Mais Tal ne voulait pas. Bizarrement...

On s'est arrêté dans un café encore. Une fille a tapé dans l'oeil de Tal. Il en revenait pas. Il m'en parlait encore le lendemain. Il a du raconté cette rencontre à tout le camping... C'est vrai qu'elle était mignonne. Mais surtout très gentille, elle ne l'a pas envoyé bouler. Il n'doit pas être habitué, c'est surtout ça je crois.

Bref vers 9h30 un couple nous prend. Un espace. Une gamine dans son siège à ma droite. J'essaye de lui faire la conversation. Elle parle viiiite ! J'ai du mal. Elle me raconte sa vie, je finis par hocher la tête avec un grand sourire, je n'arrive plus à articuler un mot.
Finalement on arrive. Ils habitent le village, ils nous déposent à l'entrée du camping. un vieux nous demande si on a pris le taxi...

On décide d'aller se baigner. Dans les tentes je jette un coup d'oeil... ça vaut le détour ! Des épaves, tous !

A la piscine un gars lave, elle est pas encore ouverte. A 10h... On se couche dans l'herbe en attendant. J'ai froid. Tal me fait chier pour que je mette son tee-shirt. Je comprends pas pourquoi il insiste. En plus il pue l'alcool et la transpiration.
A moins le quart trois gamins plongent.

Je suis épuisée mais je toruve encore la force de me péter de rire. Les gamins sont hors de l'eau, de l'autre côté du bord où nous nous trouvons. Et là, Tal lâche un pet. Je commence à rire en voyant leur tente d'hallucinés. Mais le pire c'est que Tal affirme tranquillement "c'est pas moi". Et là c'est le drame... Je me retrouve à quatre pattes à rigoler.

Les gamins sont partis.

??

On a fini par aller se coucher sur un matelas deux places à l'ombre. A 13h30 Tiq nous réveille violemment. Po cool.

Dernier soir au camping, Pancho qui avait compris que leur délire de binôme a gavé tout le monde s'est lâchée. Elle avait beaucoup bu. Il y avait Paô, Coke, Zep et Qube. Et elle répétait : "Vous êtes toutes des putes, allez toutes vous faire enculer ! Mais toi... (moi) j'ai rien à te reprocher ! Qu'elles aillent toutes se faire enculer sauf toi !"

Elle était marrante... Zep n'a pas trop aimé... Ensuite on a encore joué à "J'ai jamais", mais au moment où j'ai voulu foutre la merde en disant : "Je n'ai jamais embrassé Tiq", les intéressées n'étaient pas là. Je voulais que Coke dise qu'elle oui, devant Zep, sa copine. D'ailleurs je leur ai dit d'attendre qu'elles reviennent, et Zep m'a demandé qui je visais avec cette question... Bah... ?

Par contre Paô m'a raconté que Pancho avait dit "j'ai jamais embrassé Qube". Zep a bu. Ben ouais je l'ai vu le dernier soir avec Tal, je croyais rêver. Mais Zep l'avait dit à Coke... Même pas drôle !

Les derniers événements se sont passés après mon arrêt à Toulouse. J'ai Tiq au téléphone quelques jours plus tard...
_Alors ça s'est bien passé ?
_Attends mais tu sais pas, toi !
_Quoi ??!!
_Zep !
_Et ben ?
_Elle est pas rentrée chez elle !
_Hein ?! Comment ça ?
_Ben là ça fait trois jours qu'elle est chez Qube !
_Naaaoonn !!? Et Coke ?
_En fait on est arrivé et Zep a sorti : en fait je reste ici, c'est bon, je dors chez Qube. Je te dis pas la gueule que Coke a faite !
_Tu m'étonnes !
_Alors elle lui a demandé si ça la dérangeait pas. Mais tu connais Coke, elle allait pas dire non ! Elle lui a répondu qu'elle bossait demain et d'aller s'amuser !
_Pfff ! J'hallucine ! Pas de race ! Qu'est-ce qu'elles foutent toutes les deux ?! Coke qui abuse avec toi.. et Zep qui abuse avec Qube... Merrrdeuh...!

En gros le reste de la semaine, elles se retrouvaient toutes chez Pancho ou Qube pour faire la fête. Evidemment il n'y avait pas Paô. Et Coke venait quand elle pouvait car elle bossait encore au centre aéré...

De retour de Toulouse j'y suis allée deux fois. Depuis non. C'était chiant ! Elles étaient dans leur délire. Heureusement qu'il y avait Pancho. Et puis Coke quelque fois. Mais Zep je ne peux plus... Même ses "oh sexy lady !" quand je suis arrivée. Je ne relève pas, elle répète... Elle me fatigue. J'abuse, il m'arrive que quelqu'un, au bout d'un moment m'énerve à un tel point que quoiqu'il fasse, je ne supporte pas. Alors je zappe.

Et puis dans la soirée Nel, Did et sa soeur sont arrivées. Je pensais avoir trouvé mon salut... Non, elles se sont marrées surtout entre elles. ce que je comprends à la limite. Pas grave, de toute façon Did commençait à m'énerver avec ses délires de merde. Toujours conspuer contre les mecs... C'est lourd, à force.

Le deuxième soir, cette fois il y avait Tiq. Ouf ! Mais elle est partie super tôt, fatiguée de sa reprise du foot. Lâcheuse !
On est allée louer un dvd "d'horreur"... oui parce qu'elles gueulaient tellement qu'il était impossible de suivre le film. Elle piaillaient à tord et à travers. Mal à la tête j'ai lâché l'affaire.
Coke a assuré, elle m'a amené un gant mouillé sur le front. J'en pouvais plus !

A 7h du mat' on m'a sorti du lit. Il y avait Paô avec un autre pote. Une heure plus tard j'avais toujours mal à la tête je suis retournée me coucher. En haut elles regardaient "Saw" à présent. J'ai été réveillée par les hurlements de Qube sur son ex, Paô. Celle-ci a eu un accident de voiture, mais rien de grave. Quand elle est bourrée elle fout le bordel... hallucinant !
Je comprends pas comment elle a pu prendre sa voiture. Elle devait venir se coucher dans la chambre où j'agonisais. Elle buvait du Ricard comme on boit du lait le matin...

Bref que des jeunes irresponsables !

J'me suis barrée. Quand ma mère m'a parlé d'aller chez mes grands-parents, j'y ai vu le moyen de prendre du recul sur tout ça, de les voir moins souvent. Et ça fait du bien !

27 août 2006


Le lendemain je me réveille brusquement. Un gars en uniforme sombre vient de me demander de me lever et de partir. Les autres s'activent déjà. Je ne comprends pas, j'ai encore la tête dans le pâté mais je ne cherche pas à discuter. Les mots ont jailli d'eux-même de ma bouche : "D'accord, pardon !"

En deux minutes je suis prête, je rejoins Goal qui a dormi dans la voiture. Gilles, lui, est allé se cacher dans les buissons pour continuer à dormir sans se faire virer par les flics.
Nous avions prévu de rejoindre les parents de Tiq et Gilles en ville pour visiter. Les mecs n'en ont pas eu le courage...

Il faut avouer que c'était dur. Le soleil nous agressait, il fallait marcher en plus. Repasser par les mêmes rues que nous avions prises durant la nuit. Cette fois les odeurs étaient perceptibles... Horrible ! Ils peuvent y aller avec leur karcher !

Mais c'était agréable de voir Bayonne le jour. C'est une belle ville. Et puis il y avait tous ces gens qui dansaient ou chantaient. Leur danse me rapellait celle des celtes, avec leurs petits pas effectués presque sur place avec rapidité, ils rebondissent ! Les chants basques étaient entonnés par un groupe de trente personnes, ils passaient dans plusieurs rues.











J'ai réussi à paumer le groupe encore ! Mais cette fois-ci j'avais prévu le coup. Comme j'ai dit à Tiq : "J'ai suivi ton père, à la trace, je l'ai pas quitté ! Au moins si on se perdait, c'est pas grave, il connaît très bien la ville !"
En plus on pourrait dire que c'est les huit autres personnes qui s'étaient perdues ! 'Nous ont pas suivis !

Faisons la poussière..

Je l'ai faîte à mon appart' -je l'ai loué durant tout le mois de juillet-... Il y avait du boulot ! Un peu crade le mec... C'est chiant. Il faut laver à fond parce que c'est pas sa crasse. Lorsque c'est la mienne c'est moins gênant, je sais à quoi m'attendre...

Bref. J'ai longtemps déserté ce blog. Non pas que l'envie n'était plus là, mais pas assez de temps, d'accès à l'ordi...

Je suis rentrée de Toulouse depuis un bail. Entre-temps, deux soirées avec les filles qui étaient à Bayonne et je repartais. Chez mes grands-parents cette fois. Avec ma mère. J'ai pas hésité, j'avais besoin de prendre du recul, de ne plus toutes les voir de longue. Elles m'ont fatiguée.


Pour que ce soit plus clair je vais résumer Bayonne. Je vais tenter de ne pas trop me perdre dans les détails... Faut dire qu'il y en a des choses à raconter !

En gros notre train de vie pendant cette semaine était : couchés vers 5h du mat', levés à midi, p'ti déj' jusqu'à 14h puis tout le monde traînait avant de se décider à bouger. Et ça, c'était relou ! On décidait de partir à l'océan... "Attendez je vais chercher mon maillot !" "Ah merde mon portable qui est en train de se charger, je l'ai oublié aux chiottes ! " "Personne a vu mon.."
Bref.

Au final nos journées commençaient à 16h. C'est djust pour aller se baigner, on se pêle le cul après.
Enfin bon...

Le lendemain de cette soirée de folie où je me suis perdue au bout d'une heure, on doit aller faire les courses. Ce que je n'ai pas compris c'est pourquoi on devait toutes y aller. Les trois gars étaient aller à Décathlon se chercher un camelbag. J'aurais du aller avec me disais-je.
Je propose à Nel qui est dans la voiture avec Paô, d'aller à l'océan pendant qu'elles font les courses, on n'a pas besoin d'être 8 !
Non.
Du coup je suis restée avec Paô pendant qu'elles faisaient mumuse dans le magasin. Elles sont réapparues au bout d'une heure avec des conneries en plus de la bouffe. Des chapeaux et des bracelets par binômes.
C'était pitoyable. Et Tiq qui s'est lancée dans cette niaiserie... Heureusement elle a redressé la pente plus tard.

Ce délire de "binôme" a duré toute la semaine et dure encore. C'est pourquoi nos soirées par chez nous ont fini par m'achever...
Qube et Zep sont allées loin dans le délire. C'est simple elles ne s'apellaient même plus par leur prénom, mais "binôme".

Parallèlement à ça, pour ma part j'en riais avec les garçons puis Tiq et Nel. C'était tellement pathétique. Parfois j'en oubliais ma discrétion exceptionnelle... Je regardais Tal et en me tapant le front avec le point je répétais "binôômeuh !!" Au moment où celles-ci arrivaient dans mon dos.

Mais il n'y a pas eu de violences. Enfin...

Le deuxième soir où l'on s'aventure tous dans la ville, la "tension était déjà palpable".. ouhouuh !
Tout le monde emmerdait Paô pour qu'elle s'attache. C'est relou à force. Et puis quelqu'un a même lâché : "Ben accroche-toi à *moi* !"
Bien sûr... Jusqu'au bout l'éviction.

J'ai passé la soirée avec deux gourdasses. Entendez deux bouteilles et non pas deux niaises... Du kiss cool et de la téquilla quand ça passait plus.
J'étais avec Paô, compagne d'infortune on dirait. On s'est soutenue toute la semaine afin de supporter les "Hey binôme, on joue ?!"
Il y avait également Gilles qui nous guidait à travers les ruelles et les ivrognes. On a aussi hérité du binôme gagnant...
On s'est régalé. On dansait lorsqu'il y avait de la musique sympa, on s'est assis pour fumer, bouffer des frites, taper la discut'... Gilles a joué du djembé avec un gars...
Puis on a retrouvé les autres. Les deux mecs avaient fait les atroces avec toutes les filles qu'ils avaient croisé, Nel et Tiq attachées courraient à travers la foule et se prenaient des mêlées de rugbymen improvisés...

J'en pouvais plus. En fait j'avais très mal aux jambes de m'être excitée sur les musiques qui passaient. Je faisais le poteau. Plusieurs fois Zep m'a demandé comme à un bébé-un bourré-si ça allait. J'ai trouvé ça lourd évidemment.
En même temps, à présent, quoiqu'elle me dise... ça m'énerve !

Ensuite c'est parti complètement en couille. Coke et Tiq me disent d'attendre, elles vont pisser. Elles mettent longtemps, je commence à comprendre à quoi elles jouent. A tous les coups elles se chauffent ! C'est chiant leurs conneries ! De l'autre côté il y a Qube et zep qui se lâchent plus, tellement que ça en devient indécent.

Bref. Tiq me racontera le lendemain leur petite excursion. Coke, qui la cherche comme d'hab.
_T'es pas cap'...
_De ?!! Arrête ! Tu me crois pas capable de te choper contre un mur et de t'embrasser ?
_Tss ! T'en serais pas capable !

Evidemment Tiq aime relever des défis... Y'avait qu'à les voir revenir toutes les deux... Proches, à se parler dans l'oreille, des excuses pour se toucher...

Ensuite ça a complètement dégénéré. Zep et Qube ont pété un plomb. Paô était pétée, justement. Alors elles voulaient la surveiller, elles la collaient et je pense que ça la saoûlait. Son ex -avec qui elle ne s'est toujours pas expliqué, à qui elle n'a pas adressé la parole- et une fille qui la colle, veulent lui dire quoi faire ? Je comprends qu'elle ne l'ait pas accepté. Le problème c'est qu'elle était bourrée de chez bourré... Zep a failli chialer d'énervement, elle était hors d'elle.

Je tourne la tête vers Qube et Paô qui s'hurlent au visage. Pas plus de deux centimètres entre les deux furies. Mes réflexes et temps de réaction sont un peu noyés dans l'alcool. Et lorsque je les regarde à nouveau, Paô frappe Qube, qui tombe au sol abasourdie.
On les sépare. "On" ce n'est pas moi, ce n'est pas "nous" les séparons. Je suis complètement à la ramasse et surtout je pige rien à tout ce qu'il se passe. Elles me fatiguent, toutes, avec leurs histoires...

Gilles s'isole avec Qube pour lui parler. Paô parle avec un mec qu'elle ne connâit pas. Puis Qube revient vers moi, toute seule, je lui parle, et derrière, dans son dos, je vois Gilles. Il me fait "chut". Je joue le jeu. J'apaise Qube, lui dis de se calmer, de laisser tomber pour l'instant, que Paô est pintée, que ça n'avancera pas.

J'apprends le lendemain par Gilles mort de rire, qu'en réalité elle l'avait envoyé bouler ! Ils discutaient tous les deux, et elle s'était barrée après l'avoir envoyé balader. Faut dire que Gilles est assez donneur de leçons, il philosophe pas mal et a tendance à vouloir prêcher la bonne parole. Mais ça part d'un bon sentiment.

Puis le gong retentit. Tiq annonce qu'il reste dix minutes pour traverser la ville et rejoindre la dernière navette. Mon cerveau sort de sa léthargie, Tal m'agrippe la man, je ne le lâche plus durant tout le trajet. Tout le monde emmerde Paô pour qu'elle s'accroche à nous, du coup ils s'énervent car elle ne veut pas s'attacher avec la ceinture comme elles. Mais là c'est une urgence, et je sens un voile noir les aveugler.
Un truc de fou ! Ils étaient énervés, tous !

Nous étions à la queue-leu-leu, on se tenait soit par la main, soit attachés par la ceinture. En tout cas les binômes. Derrière moi Goal gueule sur Qube et Zep, celle-ci lui répond en hurlant tellement que j'ai cru que sa tête allait sauter de son cou pour mordre Goal.
"_Putain les filles arrêtaient de faire les atroces ! Vous êtes connes ou quoi ? Arrêtez de vous lâcher putain !
_Goal ! Ta gueule !!!!!!! Ferme ta gueule, Goal !!!"

Je regarde Tal, les yeux écarquillés. J'en reviens pas. J'ai la bouche ouverte, tellement je suis stupéfaite. Pas besoin de faire un effort pour souffler quelques mots et expliquer ma surprise, je crois qu'elle se lit sur mon visage.

Tout le monde se lâche, je me retrouve main dans la main avec Tal, j'hésite à le lâcher. J'm'en fous, j'suis trop fatiguée et alcoolisée. On se dit la même chose d'ailleurs.

Puis j'entends derrière moi Zep hurler "Ferme ta gueule !!!"
Elle est en forme... elle qui est si calme d'ordinaire. Elle commence à me taper sur le système. une fois de plus je regarde Tal, aussi halluciné que moi et je lui demande "A qui elle vient de gueuler ça ?"
Et une énorme voix, puissante et forte, me déchire le tympan gauche : "A moi !!!!" C'était Nel qui remontait jusqu'à la tête de la file, rejoindre Tiq.

Je ne cherche pas à la rattraper, ça n'en vaut pas la peine, elle s'est déjà faite gueuler dessus, ce serait trop fatigant et puis je ne me mêle pas de ces conneries.
Tal me dit de laisser tomber... "Houla ! Sont tous dingues ce soir ! J'hallucine !" lui confie-je.

On fini par arriver au bus des fêtes. Le truc c'est qu'on ne rentre pas tous. Nel, Gilles, Qube et Zep se retrouvent sur la touche. On se fait des signes par la vitre, Tiq leur dit de ne pas bouger, qu'elle revient les chercher alors qu'elle a bien bu... Gilles comprend rien, lui dit qu'ils vont se démerder.

Durant le trajet, comme on est devant la porte, on sort à chaque arrêt pour laisser les autres descendre. A un moment Paô descend et se couche sur le trottoir. Tiq lutte et d'énerve pour la relever. Elle lui gueule dessus de bouger, que c'est pas le moment.
Une fois de retour dans le bus, elle continue à s'énerver. Du coup elle parle également de Zep. "Et c'te pute là ! Qu'est-ce qu'elle a à gueuler comme ça sur Nel ?! Je vais la défoncer ! Elle pleurait Nel !"
Et Coke, la copine de Zep, donc, la prend dans ses bras et lui dit de se calmer... No comment.

Tal prend Paô en charge et dit à Tiq de se calmer. Je la ramène à la raison également : "T'as rien à dire, Nel est assez grande pour se défendre, et de toute façon, tu sais bien comment ça va se passer ! Zep va venir s'excuser dans la soirée, là, à peine un pied par terre, et Nel, qu'est-ce qu'elle va lui dire ? Rien ! Et voilà."

On descend. Je m'assois sur un banc avec Tiq et on discute. Elle me raconte ce que je ne savais pas encore, notamment par rapport à Coke. J'ai bien vu qu'il s'était passé quelque chose, il y avait qu'à les voir se coller dans le car, même s''il était bondé..
On passe un bon moment à attendre les autres, je rigole avec Tiq. On refait toute la soirée et on polémique sur les hurlements durant le trajet.

"C'était un truc de malade, lui disais-je, comme si tout d'un coup un truc leur était tombé sur la gueule, ils se sont tous enflammés et se sont hurlés au visage ! J'ai pas compris ce qu'il se passait !"

Puis les autres sont arrivés. Tiq a pris son frère dans les bras, il rigolait, comme quoi il comprenait rien à ses signes. Zep a rattrapé Nel qui marchait, lui a entouré le cou par derrière et lui a soufllé "Pardon Nel" avec un p'ti sourire de chien battu... ça c'est fait...

Nous sommes allés sur la pelouse. Entre-temps des mecs bourrés nous parlaient. Un des gars a bien vu que Tiq était énervée et commençait à la tailler gentiment.
_Elle est énervée votre copine...
_Bah elle est fatiguée, c'est normal.
_Oui, mais bon, moi aussi je suis fatigué mais je ne m'énerve pas comme elle.
_Ben tu réagis pas de la même façon, c'est tout, mais bon... (Faudrait partir maintenant)

Bref j'essayais de calmer les ardeurs, mais Tiq nous a entendu parler d'elle et s'est enflammée : Qu'est-ce que vous avez à parler sur ma gueule ?!! Vas-y je te connais pas, tu me connais pas, alors fais pas chier !!

En gros. Son frère qui rapplique. Moi, perso, ça m'a saoûlée qu'elle m'engueule comme une merde alors je me suis barrée sans rien dire. Je tentais de raisonner le mec pour qu'il arrête et qu'elle ne s'énerve pas... Loupé.

Mais je n'avais pas envie de continuer leur petit jeu de celui qui gueulera le plus et le plus fort.
Elle m'a rattrapé :"C'est bon, fais pas la gueule ! Il disait quoi le mec ?"
_Attends tu me gueules dessus comme du poisson pourri alors que j'essayais de le faire taire, qu'il se casse... je prenais ta défense ! Alors merde, j'en ai marre. J'm'en fous, je suis fatiguée !
_Attends mais je savais pas ce qu'il disait aussi, je vous entendais parler sur ma gueule..."

Bref. On s'est câlés sur la pelouse. Trois tentes sur 100 mètres carrés, et on va près d'elles ! Z'étaient à l'ombre des arbres, on avait calculéque dans 2h le soleil nous réveillerait violemment..

Tiq s'est couchée tout de suite. Paô était quelque part sur la plage, Coke, Nel et Pancho avec moi, on fumait. Qube et Zep, elles, étaient plus bas, à 30 mètres de nous. Elles discutaient et rigolaient toutes les deux, entre elles...
Tal et Gilles parlent à tous les gens qu'ils croisent et finalement s'assoient avec nous après avoir manqué se casser la gueule sur une tente. Puis ils me font mourir de rire. Gilles arrosent Tal avec sa bière, celui-ci, qui, semble-t-il, voit les choses en grand, secoue sa bière et l'asperge abondamment..... Ils sont cons, ces mecs !

Enfin le rideau se baisse... dodo.

11 août 2006

Galère les claviers qwerty... je m'excuse si c'est bourré de fautes de frappe...

10 août 2006

PARTI IV: DEPART VIOLENT

Vous comprendrez le titre aisément après avoir lu ceci je pense...

Nous allons garer les voitures à la plage afin de prendre le bus des fêtes qui est moins cher que celui partant du camping. On commence à boire sur la plage, on s'habille de rouge et de blanc...

Je propose un jeu d'alcoolique, mes sources : Lost. Lorsque je l'explique, Tiq râle et décrète que c'est bidon. Je la connais un peu, je la laisse dire... 10 minutes plus tard elle était à fond et disait que c'était génial..

Je l'ai appelé le "J'ai jamais.." En fait chacun son tour on dit une chose que l'on n'a jamais faite. Si les autres l'ont déjà fait, ils boivent. Le but est donc de faire boire les autres, pour cela il faut réfléchir à des trucs qu'ils ont certainement fait. Ce qui est également intéressant, c'est d'assouvir sa curiosité. Si on veut savoir un truc croustillant sur quelqu'un, par exemple un gars avait dit "j'ai jamais fait un truc à 3". Et bien un des mecs a bu.

Bref on y a joué un petit moment en grignotant du saucisson puis on est allé prendre le bus. Méchante ambiance ! Chants, tapage contre les vitres... Notre petit groupe a de la voix. D'ailleurs ça me rappelle le gala à Montpellier.

Une fois dans Bayonne, Tiq et Gilles nous prennent en main, c'est eux qui dirigent le groupe. C'est eux qui nous ont proposé les fêtes, c'est leur "pays", alors logiquement ça se fait naturellement.
On rencontre des mecs, on se retrouve encore une fois par terre à chanter "je voudrais un petit ricard dans un verre à ballon...".
Puis dasn une grande rue, un mec me demande du feu, je le réclame à Paô, puis le temps de me retourner, le groupe avait disparu ! Je scrute la rue, je cherche du rouge et du blanc. Le truc c'est que tout le monde est habillé pareil, donc je pouvais m'accrocher !

Nous étions deux pauv' couillonnes à rechercher 12 personnes. Normalement ça aurait du être simple. Je n'ai toujours pas compris... On a marché un bon quart d'heure avant de tomber sur nos voisins de camping. Mais c'était pas les cons. Du coup on a discuté au moins un quart d'heure.
Ensuite on a repris notre chemin. On a traversé le pont, on profitait quand même des fêtes âlors que nous étions complètement paumées, il est vrai. Halte pipi. Une vraie galère. Les mecs, eux, trouvent un mur, pissent. Ou alors dans l'Adour. Les filles, elles, trouvent des vraies chiottes ou sinon deux voitures côte à côte. Et j'aime pas très beaucoup ça.

Paô en pouvait plus, elle n'a pas fait de manières. Elle était également beurrée. Moi je tanguais un peu plus que d'habitude. J'ai fini par céder aux supplications de ma vessie quand même.

Ensuite demi-tour, on retourne sur le pont, nous errons telles deux âmes en peine, ça nous fait une bonne excuse pour larguer les mecs qui nous accostent : "Désolée on doit retrouver une dizaine de potes, ciao !"

Puis mes yeux photographient une tête en un quart de seconde. Je retourne la tête... Gilles !!!!
Je l'appelle, il nous voit, son visage s'allume. Il nous prend dans ses bras et nous explique que ça fait plus d'une heure qu'il est parti seul à notre recherche. Je suis soulagée et très contente de l'avoir retrouvé.

Il nous raconte que les autres sont à la cathédrale, notre point de rendez-vous à l'avenir. On s'y dirige mais on prend notre temps. On profite enfin vraiment des fêtes. On entre danser dans les bars, on rigole, on se prend dans les bras... L'alcool arrive plus facilement dans mes veines, je me relâche.

En fait quand je fais vite fait le bilan de la soirée, le meilleur moment a été celui où l'on s'est retrouvé que tous les trois.

En effet, on arrive, on retrouve les autres.
"Paô !! tu es là ! On t'avait perdu ! Mais tu étais où ??" Je crois que personne n'a remarqué mon absence. Lorsque Tiq est apparu, elle m'a assuré le contraire, pour elle en tout cas. Je n'étais pas de mauvaise humeur, c'était limite marrant.
Mais ce qui m'a saôulée, c'est que les filles étaient dans leur délire. Elles avaient passé la soirée entre elles, et les affinités s'étaient faîtes.
Coke était attachée par la ceinture avec Pancho, Qube avec Zep. Et elles s'appelaient "Binôme"... Elles avaient l'air connes ! J'ai trouvé ça bidon. Du coup je suis restée avec Tiq et surtout les mecs.

Au final me suis bien éclatée. Je bouffais des barquettes de frites avec Gilles. Mais il a commencé à pleuvoir. Puis ça a vraiment été la "raïss" ! Je me suis retrouvée à m'aggriper à Tal. Je lui tenais fermement la main pendant que l'on se dirigeait vers les bus. On s'est fait refoulé, ça poussait trop, du coup on a décidé d'aller à pieds à la plage. 6 km...

Nous étions trois, il y avait également Goal. Et bien je peux dire une vérité vraie : la course ça fait décuver. Ces cons se sont mis à courir ! Fallait bien que je les suive ! Et puis je ne voulais pas faire le boulet. Qu'est-ce que ça tombait !


Tal est parti en courant chercher la voiture pendant que l'on marchait avec Goal. J'étais tellement trempée que j'ai enlevé plusieurs fois mon tee-shirt pour l'essorer.
On faisait du stop, les voitures étaient blindées. Finalement un monsieur nous a prit. Très sympa, il nous a déposé sur le parki,g de la plage alors que ça lui faisait un bon détour.
On descend, on court, une voiture baisse sa vitre : "Vous cherchez Tal ? Dépêchez vous il va partir !" L'hallu !

C'était les gens qui l'ont pris en stop et qui venaient de le déposer.

Cette fois je me retrouve à l'arrière de la voiture, au chaud car c'est celle qui transportait tous les duvets. On décide de rentrer au camping. Il est à peu près 3h du mat', et Tal a encore de l'alcool dans le sang. On ne voit pas à 5mètres qui plus est..
Au bout d'une demi heure on se retrouve dans des routes de campagne, avec pas mal de virages. On fait un aquaplaning pour stopper à 1mètre du mur. Je me voyais déjà dedans...

Du coup Tal roule à trente, puis comme l'on ne retrouve vraiment plus la route, on s'arrête dans un champ et l'on dort trois heures. J'ai eu l'impression de dormir deux minutes par deux minutes. Je voyais Gilles et les autres autour de la voiture, à l'aube. En fait je rêvais à moitié. Et toutes ces conneries ça ne repose pas !
Alors quand Goal m'a gueulé d'arrêter de bouger (j'étais recroquevillée à l'arrière, eux, avaient abaissé leur siège, je ne pouvais pas vraiment bouger, donc complètement engourdie j'essayais de dégager mes jambes pliées en 4...), je lui ai répondu d'aller se faire foutre, que ça faisait trois heures que je faisais le maximum pour ne pas le faire chier avec mes jambes et que là cétait plus possible.

Ces petits hurlements nous ont bien réveillés. Tal a rien compris, le pauvre. On est reparti du coup.

Arrivés enfin au camping, on s'est couché. Dans la tente six places, étaient endormis Tiq, Nel et Pancho. Il manquait Gilles mais je ne me faisais pas de souci pour lui.
Ce que je ne savais pas, c'est que les autres tentes n'étaient pas remplies. Je l'ai appris violemment à 8h du mat' par Zep qui est venue nous engueuler...
"Oh faudrait venir nous aider parce que l'on cherche Paô depuis 3h du mat' et on l'a toujours pas trouvée !"
Genre c'était de notre faute, genre elle se cassait le cul pendant que l'on pionçait depuis 10h, genre on le savait surtout !!! Elle m'a énervée.

Elle et Qube avaient appelé Goal pour qu'il vienne les chercher en voiture. Le pauvre, il devait être couché depuis même pas une heure. Déjà elles ont eu de la chance de l'avoir au tél, car lorsque j'étais perdue avec Paô, je n'ai réussi à avoir personne.

Tiq s'est levée et elles sont reparties sur Bayonne. On est resté au cas où elle serait rentrée par ses propres moyens. Et puis j'étais fracassée surtout. En plus si l'on partait toutes, il n'y aurait plus de places dans la voiture pour la ramener !
J'espèrais qu'elles allaient la ramener. Qui sait sur qui elle avait pu tomber ? Elle était déchirée ! D'ailleurs pourquoi Qube, qui est quand même sa petite copine, n'est pas restée avec elle, au lieu de continuer son délire sur son binôme ?

J'ai appelé plusieurs fois Tiq pour savoir où elles en étaient, embouteillages...

Finalement elle m'a appelée bien plus tard en m'annonçant la bonne nouvelle.

Paô avait frappé à leur vitre. En fait elle a passé la nuit chez des mecs. Ils ont été sympas ! Bon elle a dormi par terre, mais normal quand il n'y a pas de place. Ils lui ont prêté leur portable..

Apparemment Qube lui a gueulé dessus lorsqu'elles se sont retrouvées. Génial.. Ma copine disparaît, je traverse la ville de long en large pour la retrouver, toute la nuit, et quand enfin je la retrouve saine et sauve, je la pourris ! Elle pouvait pas la prendre dans ses bras, non ?

Paô s'est pas laissé faire : "Qui a eu le plus peur ? Tu crois que j'ai pas eu peur, moi ? Et si tu avais allumé ton portable pour regarder tes messages ?"

C'est pas faux !
Je me rappelle, quand on les a retrouvé devant la cathédrale, Paô est retournée pisser. Mais personne ne l'a accompagnée. Alors qu'elle l'a dit à Qube. Je sais pas, moi.. J'comprends pas. Fallait pas venir en couple s'il se cassait déjà la figure.

Bref, Tiq m'a dit qu'elles avaient fait la gueule dans la voiture..

Supers les retrouvailles... J'adore, j'adhère.

PARTIE III : PREPARATION

Afin de pouvoir fêter dignement Bayonne, il nous fallait de l'alcool. Du coup nous sommes partis en Espagne.
Chargés à bloc retour au camping. J'étais avec Gilles, Qube, Paô et Pancho. Je conduisais. On s'est marré ! Gilles nous a sorti qu'on était la meilleure voiture : "Tout devant Tiq, Nel, Coke et Zep, les lesbiennes renfermées entre elles, derrière les mecs avec les copines de Tiq, ça m'étonne pas ces rapprochements.. et nous ! On est des gens "comme ça", nous ! "

Bref un p'ti délire à la con. Le mieux c'est lorsque l'on s'est tapé un trip sur la chanson de la rue kétanou : "tu parles trop". Que ceux qui ne connaissent pas se flagellent immédiatement où la recherchent activement !
En fait on l'a détourné. Au départ on la chantait au visage de quelqu'un qui parlait longtemps, seul. Puis j'ai eu droit à "T'aaaas pas d'amis ! Personne neuh rigole à tes vieilles blagues pourries !"
J'ai beaucoup aimé. Ensuite j'ai eu aussi "Tu ne sais pas conduire", c'est tellement faux ! Ya eu des "Tu pues de la gueule" également.

A un moment les filles faisaient la gueule car on tournait un peu en rond du fait que Bayonne était bloquée. Alors ils voulaient descendre et aller leur chanter un truc du même style.
Lorsqu'ils l'ont enfin fait, je me suis barrée pour me garer 100 mètres plus loin... Très drôle.

PARTIE II : AU COMMENCEMENT

Donc une fois installés, nous prenons la direction de l'océan. Goal conduit comme un fou parce que les copines de Tiq n'arrivent pas à suivre, elles font vraiment les boulets.

L'océan est assez énervé, il fait des méchantes vagues, du coup j'en profite pas vraiment. Je suis plutôt fatiguée et si elles doivent m'éloigner du bord après m'avoir secouée dans tous les sens, je ne fais pas confiance à mon corps fourbu pour batailler afin de rejoindre la plage...

Par contre je crève la dalle puisque je n'ai pas mangé macdo, moi. Mais il se trouve qu'il y en a un pas loin. A... allez ! 100 mètres de la plage ! Oui je trouve également cela vicieux. J'ai cédé quand même.

Le soir au camping, le repas ça a été quelque chose ! Nous étions tous câlés dehors, sur l'herbe. Coke s'était proposée pour s'occuper des pâtes, plusieurs fois nous lui avons demandé si elle avait besoin d'aide. Non.
Lorsque Tiq est revenue de sa partie de foot avec les voisins (technique pour leur faire renoncer à traverser notre emplacement comme des malpolis), elle a aidé Coke. Normal elle a du lui faire de la peine en nous voyant glander et elle, trimer.
Le temps de me retourner, Coke s'était brûlé les mains et les poignées, les pâtes jonchaient le sol et Tiq s'en prenait plein la gueule par Coke. Alors lorsque celle-ci s'est barrée mettre de l'eau froide dessus, Tiq s'est énervée.

  • Putain fais chier ! Elle me gueule dessus alors que je voulais juste l'aider ! Je lui ai dit qu'il y avait un trou ! C'est pas de ma faute si elle se casse la gueule !
  • Calme toi, c'est normal qu'elle s'emporte, elle a du avoir mal...
  • Attends ! Et tous vous me faîtes des réflexions.. P'tain je me fais chier à jouer au foot avec des connards pour calmer le jeu et je reviens je me fais pourrir !
  • Personne ne t'a fait de réflexions ! Attends on s'est marré avec toi sur le coup !

Dialogue de sourds puisqu'elle a fini par me gueuler dessus aussi. Ce qui l'a le plus énervée je crois, c'est que Coke l'engueule... J'avais beau la raisonner, ça servait à rien, alors je me suis dit qu'elle se calmerait lorsque Coke reviendrait et s'excuserait...

J'ai essayé de détendre l'atmosphère en bouffant les pâtes qui avaient survécu au fond de la casserole. Elle a bien rigolé, elle hallucinait et se foutait de ma gueule, au final elle en a gratouillé également. On parlait à des mecs du camping aussi. C'est là qu'ils ont compris qu'ils avaient affaire à pas mal de lesbiennes.

L'épopée bayonnaise

PARTIE I : L'AUTOROUTE

Et voilà ! j'ai retrouvé le monde civilisé. Là où les gens ne pissent pas n'importe où, là où les gens ne dorment pas n'importe où...

Nous sommes partis à 11. Super emplacement de camping. Trois copines de Tiq nous ont rejoint. Sinon parmi le groupe : 3 mecs... Ils m'ont sauvé la vie ! Mais ça viendra plus tard toute l'histoire de cette semaine riche en émotion.

Bayonne c'est quand même un truc de fou ! Je me suis éclatée ! Les gens sont très chaleureux ces soirs-là bizarrement. Et ce qui est bien, c'est que les mecs ne sont pas trop lourds, j'ai envie de me casser, je me casse. Ou alors j'ai eu de la chance de ne pas tomber sur des boulets...
En même temps, il y a tellement de gens, donc de filles, qu'ils doivent se dire qu'ils ont toute la nuit pour tenter leur chance.

Bref.

Nous partons mardi à 5 h du mat'. Nous sommes 4 voitures. Je suis avec Tiq dans la voiture super chargée de tout notre matos. Nous avions nos CDs, notre bonne humeur, mon appareil photo... on a bien rigolé !
On a mis plus de huit heures de route..
D'abord la voiture de Nel tombe en panne en sortant d'une aire. Du coup on s'arrête à la prochaine, nous autres, et on attend. Que pouvons-nous faire de plus ? On joue au foot, on fume et on boit une bière. Tiq appelle son père qui les conseille par téléphone. Finalement elles nous rejoignent une heure après.

Puis ces boulets de mecs attendent d'être sur la réserve et avant Toulouse pour dire qu'ils doivent faire le plein... Or il n'y a plus d'aires à cet endroit. Du coup on a perdu du temps à entrer dans Toulouse, chercher notre chemin (je suis une admirable co-pilote), faire le plein et évidemment, pendant qu'on est allé aux toilettes, les mecs sont allés au mac drive... Ils ne m'ont rien priiiis !! Aargh ! En plus Tiq me gueule dessus pour je ne sais plus quoi, une connerie évidemment. Mais j'm'en fous, je suis fatiguée !

On repart, dans la bonne direction grâce à moi (j'aime me la péter parfois), pour s'arrêter à une aire deux heures après. On ne pouvait pas éteindre la bagnole de Nel sinon on devait la pousser pour la redémarrer. C'était sympa d'ailleurs toute la semaine...

A ce moment-là, Nel et Coke sont fatiguées. Alors Tiq va conduire la voiture de Nel. Moi je continue et j'en prends une autre à la place. Après 5h de parlementation "Coke tu dois dormir, t'es fatiguée, mais si tu montes avec elle, faut pas que tu dormes, ça craint.." Et moi qui assurais que ça allait, pas de souci, tu peux dormir.. Oui parce que je voyais le truc arriver, j'allais avoir Zep avec moi, puisqu'elle n'a pas le permis, elle a pu dormir, elle. Et Zep, j'ai de plus en plus de mal.
Tant pis. J'ai même été sympa, j'ai fait la conversation, rigolé..

Nous sommes arrivés sur les coups de 15h à Urt. Je sais, c'est ignoble comme nom de village.. Le temps de monter les tentes... 16h et quelques. J'avais apporté une tente six places. Un peu galère à monter mais j'ai fini par y arriver. On m'a aidé, mais j'étais fatiguée, donc énervée. Alors les mecs qui jouaient au ballon après avoir monter LEUR tente, le frère de Tiq qui voudrait dormir seul ou avec sa soeur par rapport à sa petite copine, les gens qui allaient dormir dans ma tente et qui s'en battaient la raie... ça m'a saôulée. P'têt le fait de ne pas avoir dormi aussi...

Bref. Au final Tiq dormira avec son frère, Nel avec Pancho et moi au milieu. Je ne voulais pas de matelas, je fais du camping chaque année avec mes frères et mes parents, et j'ai l'habitude de faire une croix sur le confort. Ils avaient tous leur matelas par contre, ils ont haluciné, certains insisté pour que je prenne celui en rab, mais non merci, je n'aime pas me casser la gueule à chaque mouvement de mon corps. J'avais pas de moustiquaire mais je ne crie pas de terreur en voyant une araignée contrairement à Nel, et puis j'avais dormi à la belle étoile avec le centre donc... Et ce n'est que le premier soir que j'ai eu des fourmis.

Nous étions 11 donc. Tiq, Nel, Coke et Zep, et le frère de Tiq que vous connaissez déjà. (Son frère, on va dire "Gilles", sinon je m'en sortirai pas)Il y avait aussi Qube et Paô, Pancho que je connaissais grâce aux soirées chez Tiq. Et puis Nel voulait sortir avec Qube, d'ailleurs elle espérait qu'elle quitte Pao pour elle... grandes illusions mais bon.. et les deux mecs, Goal et Tal.

Majorité lesbiennalité quand même, dont deux couples. Personnellement j'appréhendais, j'avais dit à Tiq que je le sentais mal. Je pensais à Coke et Zep qui avaient vécu 24h/24 ensemble mais qui ne pouvaient rien faire, et au jeu de séduction auquel elles jouaient avec Tiq. Surtout Coke mais aussi un peu Zep.
Et puis un groupe à majorité féminine, forcément il y aurait quelques embrouilles...

Mais bon ça, je vous le réserve pour plus tard...

Oui parce que je suis chez ma marraine à Toulouse, il est 13h13 et je suis toujours en pyj' pas lavée.. Même si ma p'tite cousine vient de me dire que c'est pas nécessaire que j'aille me laver, je vais plutôt écouter mon nez...