07 mai 2008

Une amie du lycée, une plage, un carnaval, un rateau...

Après Corte, je suis allée sur Ajaccio où ma pote depuis le lycée est venue me récupérer trois heures après. J'étais du mauvais côté d'Ajaccio, c'était moche (ça m'a rappelé Toulon).

La veille une pote de Elo m'avait proposé de venir chez elle, où elle vit en coloc'. C'est le genre de baraque toute en hauteur, super conviviale, où plein de gens sont passés manger, dormir, faire un beuf... Trop bien quoi.

Bref, Cha arrive, on va vers Sartène. Il y a le carnaval ! J'ai vraiment du cul ! C'est marrant car ils jouent le jeu à fond. Ilsvont jusqu'à ne pas parler pour qu'on ne les reconnaisse pas. Du coup certains fixaient Cha, elle devait les connaître mais...

Cha habite pas loin de Sartène, c'est assez paumé. La route qui nous y conduit a un certain potentiel en accidents de la route, heureusement il doit y avoir une trentaine de voitures par jour qui passe... A l'arrière le chien arrête pas de se casser la gueule dans les virages, c'est très drôle !

Sa baraque est à 2minutes à pied de la plage... Trop bon ! D'ailleurs j'ai pris un coup de soleil sous l'aisselle et sous les seins ! Mouais c'est pas vraiment le genre d'endroits où l'on pense à étaler de la crème...
Donc le soir on va au carnaval. J'arrête pas de taper des bises car elle connaît plein de monde. Tous l'adorent, beaucoup demandent si je suis sa soeur. Genre deux blondes avec des gros seins(hihi), forcément...

A un moment j'aperçois une meuf mais je me demande si ça en est une. Elle a une coiffure bizarre. Aujourd'hui les tecktonikeurs et euses ou les fachions, se ressemblent tous. Faut regarder s'il y a une paire de seins pour être sûre. Et encore ! Parfois... Bref.
Donc à première vue, beurk.
Cha me la présente (déjà c'est mieux de plus près finalement...) puis me glisse à l'oreille qu'elle est lesbienne. Vu comme elle mate Cha, je m'en serais doutée !

Du coup ça me perturbe. C'est con, hein ? Suffit qu'il y en ait une autre, (ouais parce que je m'y attendais pas en Corse... Les préjugés de merde, tout à fait !) (en même temps il y en avait une à Corte mais bon... J'ai pas relevé...). J'en suis où avec toutes ces parenthèses, moi ?
Bref on passe une très bonne soirée, on danse, picole du Get 27 (caca vert !) et on se retrouve rapidement déchirée. Cha cherche son ex des yeux je le sens mal. Moi je cherche à me rapprocher de la demoiselle. Mais je suis une coincée du cul, donc c'est pas gagné.

C'est plutôt elle qui vient me chercher pour me dire des conneries à l'oreille, danser coller-serrer, boire.

A priori on pourrait penser que c'est sur la bonne voie.

Je retrouve Cha au bar en pleurs (et merde). Je tente de la consoler mais son ex est toujours dans les parages et c'est pas facile. On finit par se barrer.

Je rappelle que l'on est déchirées et en voiture. Tant pis ! Cha conduit avec ses yeux explosés par les larmes. Elle connaît mieux la route que moi... Ya personne... (Sur le continent jamais je ne serais montée, je le jure !)
Au lieu d'un quart d'heure, on met presqu'une heure pour rentrer. Et pendant tout ce temps, on a le temps de faire des conneries : Cha de rouler au milieu de la route, moi d'envoyer des textos de merde.

Genre : "Au cas où ça t'intéresserait, mon numéro : ....."

On se couche à 5 h du mat'. Cha se lève à 7h25 pour être à et demi à son boulot. Elle y est à 7h35. Trop forte ! Je me lève à 10h barbouillée. On glande toute la journée et le soir rebelote.

On chime beaucoup moins, Cha pas du tout. Il y a beaucoup plus de monde et ça me saoule. Impossible de faire quoi que ce soit, genre accoster... Cha se dirige vers le groupe, dont Elle, et moi je reste en retrait.

J'ai la gêne... Pas de nouvelle... J'en déduis que... Elle vient pas me chercher, je l'évite du regard. Bref la looze complète. Un joli petit rateau comme ça faisait longtemps. Mais c'est rigolo, ça fait du bien. Après on peut en abuser auprès des potes. J'ai du saoûler Cha à lui rabattre :

"Putain la merde ! Ce vent !!! Con la looze... Bon c'est pas que je la kiffais à mort, mais j'étais pas contre... En fait elle a brisé mon ego..." Rires.


Maintenant je suis rentrée, à peine sur Montpel j'ai fait des séances de tutorat. Le lendemain je me suis levée à 7h30 (ça faisait une éternité) pour aller à un entraînement pour le BNSSA (ça ne m'était jamais arrivé).

Aujourd'hui pareil et j'y suis retournée à 14h. Parfois je me prends pour une warrior. Quand je relève ce genre de défi, je m'y crois. Faut faire attention, parce que je peux faire la belle mais j'avance pas des masses avec les palmes. C'est emmerdant quand il faut faire 800 mètres en moins de 13 minutes...

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