10 août 2006

PARTI IV: DEPART VIOLENT

Vous comprendrez le titre aisément après avoir lu ceci je pense...

Nous allons garer les voitures à la plage afin de prendre le bus des fêtes qui est moins cher que celui partant du camping. On commence à boire sur la plage, on s'habille de rouge et de blanc...

Je propose un jeu d'alcoolique, mes sources : Lost. Lorsque je l'explique, Tiq râle et décrète que c'est bidon. Je la connais un peu, je la laisse dire... 10 minutes plus tard elle était à fond et disait que c'était génial..

Je l'ai appelé le "J'ai jamais.." En fait chacun son tour on dit une chose que l'on n'a jamais faite. Si les autres l'ont déjà fait, ils boivent. Le but est donc de faire boire les autres, pour cela il faut réfléchir à des trucs qu'ils ont certainement fait. Ce qui est également intéressant, c'est d'assouvir sa curiosité. Si on veut savoir un truc croustillant sur quelqu'un, par exemple un gars avait dit "j'ai jamais fait un truc à 3". Et bien un des mecs a bu.

Bref on y a joué un petit moment en grignotant du saucisson puis on est allé prendre le bus. Méchante ambiance ! Chants, tapage contre les vitres... Notre petit groupe a de la voix. D'ailleurs ça me rappelle le gala à Montpellier.

Une fois dans Bayonne, Tiq et Gilles nous prennent en main, c'est eux qui dirigent le groupe. C'est eux qui nous ont proposé les fêtes, c'est leur "pays", alors logiquement ça se fait naturellement.
On rencontre des mecs, on se retrouve encore une fois par terre à chanter "je voudrais un petit ricard dans un verre à ballon...".
Puis dasn une grande rue, un mec me demande du feu, je le réclame à Paô, puis le temps de me retourner, le groupe avait disparu ! Je scrute la rue, je cherche du rouge et du blanc. Le truc c'est que tout le monde est habillé pareil, donc je pouvais m'accrocher !

Nous étions deux pauv' couillonnes à rechercher 12 personnes. Normalement ça aurait du être simple. Je n'ai toujours pas compris... On a marché un bon quart d'heure avant de tomber sur nos voisins de camping. Mais c'était pas les cons. Du coup on a discuté au moins un quart d'heure.
Ensuite on a repris notre chemin. On a traversé le pont, on profitait quand même des fêtes âlors que nous étions complètement paumées, il est vrai. Halte pipi. Une vraie galère. Les mecs, eux, trouvent un mur, pissent. Ou alors dans l'Adour. Les filles, elles, trouvent des vraies chiottes ou sinon deux voitures côte à côte. Et j'aime pas très beaucoup ça.

Paô en pouvait plus, elle n'a pas fait de manières. Elle était également beurrée. Moi je tanguais un peu plus que d'habitude. J'ai fini par céder aux supplications de ma vessie quand même.

Ensuite demi-tour, on retourne sur le pont, nous errons telles deux âmes en peine, ça nous fait une bonne excuse pour larguer les mecs qui nous accostent : "Désolée on doit retrouver une dizaine de potes, ciao !"

Puis mes yeux photographient une tête en un quart de seconde. Je retourne la tête... Gilles !!!!
Je l'appelle, il nous voit, son visage s'allume. Il nous prend dans ses bras et nous explique que ça fait plus d'une heure qu'il est parti seul à notre recherche. Je suis soulagée et très contente de l'avoir retrouvé.

Il nous raconte que les autres sont à la cathédrale, notre point de rendez-vous à l'avenir. On s'y dirige mais on prend notre temps. On profite enfin vraiment des fêtes. On entre danser dans les bars, on rigole, on se prend dans les bras... L'alcool arrive plus facilement dans mes veines, je me relâche.

En fait quand je fais vite fait le bilan de la soirée, le meilleur moment a été celui où l'on s'est retrouvé que tous les trois.

En effet, on arrive, on retrouve les autres.
"Paô !! tu es là ! On t'avait perdu ! Mais tu étais où ??" Je crois que personne n'a remarqué mon absence. Lorsque Tiq est apparu, elle m'a assuré le contraire, pour elle en tout cas. Je n'étais pas de mauvaise humeur, c'était limite marrant.
Mais ce qui m'a saôulée, c'est que les filles étaient dans leur délire. Elles avaient passé la soirée entre elles, et les affinités s'étaient faîtes.
Coke était attachée par la ceinture avec Pancho, Qube avec Zep. Et elles s'appelaient "Binôme"... Elles avaient l'air connes ! J'ai trouvé ça bidon. Du coup je suis restée avec Tiq et surtout les mecs.

Au final me suis bien éclatée. Je bouffais des barquettes de frites avec Gilles. Mais il a commencé à pleuvoir. Puis ça a vraiment été la "raïss" ! Je me suis retrouvée à m'aggriper à Tal. Je lui tenais fermement la main pendant que l'on se dirigeait vers les bus. On s'est fait refoulé, ça poussait trop, du coup on a décidé d'aller à pieds à la plage. 6 km...

Nous étions trois, il y avait également Goal. Et bien je peux dire une vérité vraie : la course ça fait décuver. Ces cons se sont mis à courir ! Fallait bien que je les suive ! Et puis je ne voulais pas faire le boulet. Qu'est-ce que ça tombait !


Tal est parti en courant chercher la voiture pendant que l'on marchait avec Goal. J'étais tellement trempée que j'ai enlevé plusieurs fois mon tee-shirt pour l'essorer.
On faisait du stop, les voitures étaient blindées. Finalement un monsieur nous a prit. Très sympa, il nous a déposé sur le parki,g de la plage alors que ça lui faisait un bon détour.
On descend, on court, une voiture baisse sa vitre : "Vous cherchez Tal ? Dépêchez vous il va partir !" L'hallu !

C'était les gens qui l'ont pris en stop et qui venaient de le déposer.

Cette fois je me retrouve à l'arrière de la voiture, au chaud car c'est celle qui transportait tous les duvets. On décide de rentrer au camping. Il est à peu près 3h du mat', et Tal a encore de l'alcool dans le sang. On ne voit pas à 5mètres qui plus est..
Au bout d'une demi heure on se retrouve dans des routes de campagne, avec pas mal de virages. On fait un aquaplaning pour stopper à 1mètre du mur. Je me voyais déjà dedans...

Du coup Tal roule à trente, puis comme l'on ne retrouve vraiment plus la route, on s'arrête dans un champ et l'on dort trois heures. J'ai eu l'impression de dormir deux minutes par deux minutes. Je voyais Gilles et les autres autour de la voiture, à l'aube. En fait je rêvais à moitié. Et toutes ces conneries ça ne repose pas !
Alors quand Goal m'a gueulé d'arrêter de bouger (j'étais recroquevillée à l'arrière, eux, avaient abaissé leur siège, je ne pouvais pas vraiment bouger, donc complètement engourdie j'essayais de dégager mes jambes pliées en 4...), je lui ai répondu d'aller se faire foutre, que ça faisait trois heures que je faisais le maximum pour ne pas le faire chier avec mes jambes et que là cétait plus possible.

Ces petits hurlements nous ont bien réveillés. Tal a rien compris, le pauvre. On est reparti du coup.

Arrivés enfin au camping, on s'est couché. Dans la tente six places, étaient endormis Tiq, Nel et Pancho. Il manquait Gilles mais je ne me faisais pas de souci pour lui.
Ce que je ne savais pas, c'est que les autres tentes n'étaient pas remplies. Je l'ai appris violemment à 8h du mat' par Zep qui est venue nous engueuler...
"Oh faudrait venir nous aider parce que l'on cherche Paô depuis 3h du mat' et on l'a toujours pas trouvée !"
Genre c'était de notre faute, genre elle se cassait le cul pendant que l'on pionçait depuis 10h, genre on le savait surtout !!! Elle m'a énervée.

Elle et Qube avaient appelé Goal pour qu'il vienne les chercher en voiture. Le pauvre, il devait être couché depuis même pas une heure. Déjà elles ont eu de la chance de l'avoir au tél, car lorsque j'étais perdue avec Paô, je n'ai réussi à avoir personne.

Tiq s'est levée et elles sont reparties sur Bayonne. On est resté au cas où elle serait rentrée par ses propres moyens. Et puis j'étais fracassée surtout. En plus si l'on partait toutes, il n'y aurait plus de places dans la voiture pour la ramener !
J'espèrais qu'elles allaient la ramener. Qui sait sur qui elle avait pu tomber ? Elle était déchirée ! D'ailleurs pourquoi Qube, qui est quand même sa petite copine, n'est pas restée avec elle, au lieu de continuer son délire sur son binôme ?

J'ai appelé plusieurs fois Tiq pour savoir où elles en étaient, embouteillages...

Finalement elle m'a appelée bien plus tard en m'annonçant la bonne nouvelle.

Paô avait frappé à leur vitre. En fait elle a passé la nuit chez des mecs. Ils ont été sympas ! Bon elle a dormi par terre, mais normal quand il n'y a pas de place. Ils lui ont prêté leur portable..

Apparemment Qube lui a gueulé dessus lorsqu'elles se sont retrouvées. Génial.. Ma copine disparaît, je traverse la ville de long en large pour la retrouver, toute la nuit, et quand enfin je la retrouve saine et sauve, je la pourris ! Elle pouvait pas la prendre dans ses bras, non ?

Paô s'est pas laissé faire : "Qui a eu le plus peur ? Tu crois que j'ai pas eu peur, moi ? Et si tu avais allumé ton portable pour regarder tes messages ?"

C'est pas faux !
Je me rappelle, quand on les a retrouvé devant la cathédrale, Paô est retournée pisser. Mais personne ne l'a accompagnée. Alors qu'elle l'a dit à Qube. Je sais pas, moi.. J'comprends pas. Fallait pas venir en couple s'il se cassait déjà la figure.

Bref, Tiq m'a dit qu'elles avaient fait la gueule dans la voiture..

Supers les retrouvailles... J'adore, j'adhère.

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