27 août 2006

Faisons la poussière..

Je l'ai faîte à mon appart' -je l'ai loué durant tout le mois de juillet-... Il y avait du boulot ! Un peu crade le mec... C'est chiant. Il faut laver à fond parce que c'est pas sa crasse. Lorsque c'est la mienne c'est moins gênant, je sais à quoi m'attendre...

Bref. J'ai longtemps déserté ce blog. Non pas que l'envie n'était plus là, mais pas assez de temps, d'accès à l'ordi...

Je suis rentrée de Toulouse depuis un bail. Entre-temps, deux soirées avec les filles qui étaient à Bayonne et je repartais. Chez mes grands-parents cette fois. Avec ma mère. J'ai pas hésité, j'avais besoin de prendre du recul, de ne plus toutes les voir de longue. Elles m'ont fatiguée.


Pour que ce soit plus clair je vais résumer Bayonne. Je vais tenter de ne pas trop me perdre dans les détails... Faut dire qu'il y en a des choses à raconter !

En gros notre train de vie pendant cette semaine était : couchés vers 5h du mat', levés à midi, p'ti déj' jusqu'à 14h puis tout le monde traînait avant de se décider à bouger. Et ça, c'était relou ! On décidait de partir à l'océan... "Attendez je vais chercher mon maillot !" "Ah merde mon portable qui est en train de se charger, je l'ai oublié aux chiottes ! " "Personne a vu mon.."
Bref.

Au final nos journées commençaient à 16h. C'est djust pour aller se baigner, on se pêle le cul après.
Enfin bon...

Le lendemain de cette soirée de folie où je me suis perdue au bout d'une heure, on doit aller faire les courses. Ce que je n'ai pas compris c'est pourquoi on devait toutes y aller. Les trois gars étaient aller à Décathlon se chercher un camelbag. J'aurais du aller avec me disais-je.
Je propose à Nel qui est dans la voiture avec Paô, d'aller à l'océan pendant qu'elles font les courses, on n'a pas besoin d'être 8 !
Non.
Du coup je suis restée avec Paô pendant qu'elles faisaient mumuse dans le magasin. Elles sont réapparues au bout d'une heure avec des conneries en plus de la bouffe. Des chapeaux et des bracelets par binômes.
C'était pitoyable. Et Tiq qui s'est lancée dans cette niaiserie... Heureusement elle a redressé la pente plus tard.

Ce délire de "binôme" a duré toute la semaine et dure encore. C'est pourquoi nos soirées par chez nous ont fini par m'achever...
Qube et Zep sont allées loin dans le délire. C'est simple elles ne s'apellaient même plus par leur prénom, mais "binôme".

Parallèlement à ça, pour ma part j'en riais avec les garçons puis Tiq et Nel. C'était tellement pathétique. Parfois j'en oubliais ma discrétion exceptionnelle... Je regardais Tal et en me tapant le front avec le point je répétais "binôômeuh !!" Au moment où celles-ci arrivaient dans mon dos.

Mais il n'y a pas eu de violences. Enfin...

Le deuxième soir où l'on s'aventure tous dans la ville, la "tension était déjà palpable".. ouhouuh !
Tout le monde emmerdait Paô pour qu'elle s'attache. C'est relou à force. Et puis quelqu'un a même lâché : "Ben accroche-toi à *moi* !"
Bien sûr... Jusqu'au bout l'éviction.

J'ai passé la soirée avec deux gourdasses. Entendez deux bouteilles et non pas deux niaises... Du kiss cool et de la téquilla quand ça passait plus.
J'étais avec Paô, compagne d'infortune on dirait. On s'est soutenue toute la semaine afin de supporter les "Hey binôme, on joue ?!"
Il y avait également Gilles qui nous guidait à travers les ruelles et les ivrognes. On a aussi hérité du binôme gagnant...
On s'est régalé. On dansait lorsqu'il y avait de la musique sympa, on s'est assis pour fumer, bouffer des frites, taper la discut'... Gilles a joué du djembé avec un gars...
Puis on a retrouvé les autres. Les deux mecs avaient fait les atroces avec toutes les filles qu'ils avaient croisé, Nel et Tiq attachées courraient à travers la foule et se prenaient des mêlées de rugbymen improvisés...

J'en pouvais plus. En fait j'avais très mal aux jambes de m'être excitée sur les musiques qui passaient. Je faisais le poteau. Plusieurs fois Zep m'a demandé comme à un bébé-un bourré-si ça allait. J'ai trouvé ça lourd évidemment.
En même temps, à présent, quoiqu'elle me dise... ça m'énerve !

Ensuite c'est parti complètement en couille. Coke et Tiq me disent d'attendre, elles vont pisser. Elles mettent longtemps, je commence à comprendre à quoi elles jouent. A tous les coups elles se chauffent ! C'est chiant leurs conneries ! De l'autre côté il y a Qube et zep qui se lâchent plus, tellement que ça en devient indécent.

Bref. Tiq me racontera le lendemain leur petite excursion. Coke, qui la cherche comme d'hab.
_T'es pas cap'...
_De ?!! Arrête ! Tu me crois pas capable de te choper contre un mur et de t'embrasser ?
_Tss ! T'en serais pas capable !

Evidemment Tiq aime relever des défis... Y'avait qu'à les voir revenir toutes les deux... Proches, à se parler dans l'oreille, des excuses pour se toucher...

Ensuite ça a complètement dégénéré. Zep et Qube ont pété un plomb. Paô était pétée, justement. Alors elles voulaient la surveiller, elles la collaient et je pense que ça la saoûlait. Son ex -avec qui elle ne s'est toujours pas expliqué, à qui elle n'a pas adressé la parole- et une fille qui la colle, veulent lui dire quoi faire ? Je comprends qu'elle ne l'ait pas accepté. Le problème c'est qu'elle était bourrée de chez bourré... Zep a failli chialer d'énervement, elle était hors d'elle.

Je tourne la tête vers Qube et Paô qui s'hurlent au visage. Pas plus de deux centimètres entre les deux furies. Mes réflexes et temps de réaction sont un peu noyés dans l'alcool. Et lorsque je les regarde à nouveau, Paô frappe Qube, qui tombe au sol abasourdie.
On les sépare. "On" ce n'est pas moi, ce n'est pas "nous" les séparons. Je suis complètement à la ramasse et surtout je pige rien à tout ce qu'il se passe. Elles me fatiguent, toutes, avec leurs histoires...

Gilles s'isole avec Qube pour lui parler. Paô parle avec un mec qu'elle ne connâit pas. Puis Qube revient vers moi, toute seule, je lui parle, et derrière, dans son dos, je vois Gilles. Il me fait "chut". Je joue le jeu. J'apaise Qube, lui dis de se calmer, de laisser tomber pour l'instant, que Paô est pintée, que ça n'avancera pas.

J'apprends le lendemain par Gilles mort de rire, qu'en réalité elle l'avait envoyé bouler ! Ils discutaient tous les deux, et elle s'était barrée après l'avoir envoyé balader. Faut dire que Gilles est assez donneur de leçons, il philosophe pas mal et a tendance à vouloir prêcher la bonne parole. Mais ça part d'un bon sentiment.

Puis le gong retentit. Tiq annonce qu'il reste dix minutes pour traverser la ville et rejoindre la dernière navette. Mon cerveau sort de sa léthargie, Tal m'agrippe la man, je ne le lâche plus durant tout le trajet. Tout le monde emmerde Paô pour qu'elle s'accroche à nous, du coup ils s'énervent car elle ne veut pas s'attacher avec la ceinture comme elles. Mais là c'est une urgence, et je sens un voile noir les aveugler.
Un truc de fou ! Ils étaient énervés, tous !

Nous étions à la queue-leu-leu, on se tenait soit par la main, soit attachés par la ceinture. En tout cas les binômes. Derrière moi Goal gueule sur Qube et Zep, celle-ci lui répond en hurlant tellement que j'ai cru que sa tête allait sauter de son cou pour mordre Goal.
"_Putain les filles arrêtaient de faire les atroces ! Vous êtes connes ou quoi ? Arrêtez de vous lâcher putain !
_Goal ! Ta gueule !!!!!!! Ferme ta gueule, Goal !!!"

Je regarde Tal, les yeux écarquillés. J'en reviens pas. J'ai la bouche ouverte, tellement je suis stupéfaite. Pas besoin de faire un effort pour souffler quelques mots et expliquer ma surprise, je crois qu'elle se lit sur mon visage.

Tout le monde se lâche, je me retrouve main dans la main avec Tal, j'hésite à le lâcher. J'm'en fous, j'suis trop fatiguée et alcoolisée. On se dit la même chose d'ailleurs.

Puis j'entends derrière moi Zep hurler "Ferme ta gueule !!!"
Elle est en forme... elle qui est si calme d'ordinaire. Elle commence à me taper sur le système. une fois de plus je regarde Tal, aussi halluciné que moi et je lui demande "A qui elle vient de gueuler ça ?"
Et une énorme voix, puissante et forte, me déchire le tympan gauche : "A moi !!!!" C'était Nel qui remontait jusqu'à la tête de la file, rejoindre Tiq.

Je ne cherche pas à la rattraper, ça n'en vaut pas la peine, elle s'est déjà faite gueuler dessus, ce serait trop fatigant et puis je ne me mêle pas de ces conneries.
Tal me dit de laisser tomber... "Houla ! Sont tous dingues ce soir ! J'hallucine !" lui confie-je.

On fini par arriver au bus des fêtes. Le truc c'est qu'on ne rentre pas tous. Nel, Gilles, Qube et Zep se retrouvent sur la touche. On se fait des signes par la vitre, Tiq leur dit de ne pas bouger, qu'elle revient les chercher alors qu'elle a bien bu... Gilles comprend rien, lui dit qu'ils vont se démerder.

Durant le trajet, comme on est devant la porte, on sort à chaque arrêt pour laisser les autres descendre. A un moment Paô descend et se couche sur le trottoir. Tiq lutte et d'énerve pour la relever. Elle lui gueule dessus de bouger, que c'est pas le moment.
Une fois de retour dans le bus, elle continue à s'énerver. Du coup elle parle également de Zep. "Et c'te pute là ! Qu'est-ce qu'elle a à gueuler comme ça sur Nel ?! Je vais la défoncer ! Elle pleurait Nel !"
Et Coke, la copine de Zep, donc, la prend dans ses bras et lui dit de se calmer... No comment.

Tal prend Paô en charge et dit à Tiq de se calmer. Je la ramène à la raison également : "T'as rien à dire, Nel est assez grande pour se défendre, et de toute façon, tu sais bien comment ça va se passer ! Zep va venir s'excuser dans la soirée, là, à peine un pied par terre, et Nel, qu'est-ce qu'elle va lui dire ? Rien ! Et voilà."

On descend. Je m'assois sur un banc avec Tiq et on discute. Elle me raconte ce que je ne savais pas encore, notamment par rapport à Coke. J'ai bien vu qu'il s'était passé quelque chose, il y avait qu'à les voir se coller dans le car, même s''il était bondé..
On passe un bon moment à attendre les autres, je rigole avec Tiq. On refait toute la soirée et on polémique sur les hurlements durant le trajet.

"C'était un truc de malade, lui disais-je, comme si tout d'un coup un truc leur était tombé sur la gueule, ils se sont tous enflammés et se sont hurlés au visage ! J'ai pas compris ce qu'il se passait !"

Puis les autres sont arrivés. Tiq a pris son frère dans les bras, il rigolait, comme quoi il comprenait rien à ses signes. Zep a rattrapé Nel qui marchait, lui a entouré le cou par derrière et lui a soufllé "Pardon Nel" avec un p'ti sourire de chien battu... ça c'est fait...

Nous sommes allés sur la pelouse. Entre-temps des mecs bourrés nous parlaient. Un des gars a bien vu que Tiq était énervée et commençait à la tailler gentiment.
_Elle est énervée votre copine...
_Bah elle est fatiguée, c'est normal.
_Oui, mais bon, moi aussi je suis fatigué mais je ne m'énerve pas comme elle.
_Ben tu réagis pas de la même façon, c'est tout, mais bon... (Faudrait partir maintenant)

Bref j'essayais de calmer les ardeurs, mais Tiq nous a entendu parler d'elle et s'est enflammée : Qu'est-ce que vous avez à parler sur ma gueule ?!! Vas-y je te connais pas, tu me connais pas, alors fais pas chier !!

En gros. Son frère qui rapplique. Moi, perso, ça m'a saoûlée qu'elle m'engueule comme une merde alors je me suis barrée sans rien dire. Je tentais de raisonner le mec pour qu'il arrête et qu'elle ne s'énerve pas... Loupé.

Mais je n'avais pas envie de continuer leur petit jeu de celui qui gueulera le plus et le plus fort.
Elle m'a rattrapé :"C'est bon, fais pas la gueule ! Il disait quoi le mec ?"
_Attends tu me gueules dessus comme du poisson pourri alors que j'essayais de le faire taire, qu'il se casse... je prenais ta défense ! Alors merde, j'en ai marre. J'm'en fous, je suis fatiguée !
_Attends mais je savais pas ce qu'il disait aussi, je vous entendais parler sur ma gueule..."

Bref. On s'est câlés sur la pelouse. Trois tentes sur 100 mètres carrés, et on va près d'elles ! Z'étaient à l'ombre des arbres, on avait calculéque dans 2h le soleil nous réveillerait violemment..

Tiq s'est couchée tout de suite. Paô était quelque part sur la plage, Coke, Nel et Pancho avec moi, on fumait. Qube et Zep, elles, étaient plus bas, à 30 mètres de nous. Elles discutaient et rigolaient toutes les deux, entre elles...
Tal et Gilles parlent à tous les gens qu'ils croisent et finalement s'assoient avec nous après avoir manqué se casser la gueule sur une tente. Puis ils me font mourir de rire. Gilles arrosent Tal avec sa bière, celui-ci, qui, semble-t-il, voit les choses en grand, secoue sa bière et l'asperge abondamment..... Ils sont cons, ces mecs !

Enfin le rideau se baisse... dodo.

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