Elle repart le samedi.
Petits textos matinaux. Puis vers 15h30, elle m'apprend qu'elle ne peut pas repartir le jour-même.
J'étais devant la télé, sur le canapé, avachie devant un vieux film américain niais... Je me suis redressée aussi sec, boum boum accélérés dans la poitrine, yeux d'allumée, les doigts s'entremêlant et ne sachant que faire sur le portable.
Je me remets de mes émotions, et lui demande sereinement : "et...? tu fais quelque chose là ?"
Bref je le rejoins.
On va se caler au bord du Rhône. Il y a un vent à décorner les boeufs ! On se pèle un peu... Je la serre dans mes bras et me dis que j'adore les faux départs.
On finit par abdiquer, le vent est trop violent, on se réfugie dans la voiture. On se met sur la banquette arrière. On se fait bercer tellement les rafales poussent la voiture.
Des voitures passent, des vélos... et même des chèvres ! Ainsi qu'un âne qui les accompagne.
J'abuse, elle m'arrête. C'est vrai que dans la voiture ça le fait pas trop.
Elle me traite d'allumeuse.
J'aimerais tellement lui faire plaisir... tant pis.
Puis il est l'heure. Cette fois, je la reverrai pas avant un moment.
Je la dépose sur un parking, repasse devant elle pour faire demi-tour...
"_Bonjour mademoiselle... Pourriez-vous me dire le chemin svp ?
_Oui alors à droite, encore à droite et voilà..
_Merci vous êtes bien aimable..."
Grand sourire de la jolie demoiselle, tête passée par la vitre...
C'est si bon d'abuser...
Arrivée chez moi encore des textos qui donnent un coup de pied au cul à mon degrès de confiance en moi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire