27 mai 2006

Une petite amorce vers le chemin de la vérité éh éh..



C'est bizarre, quelqu'un a atterri ici en tapant "clitoris" sur google... Je me souviens pas avoir écrit clitoris pourtant...

Enfin je n'étais pas venue ici pour ça.
Il fait méchamment beau, et ça aide à la discussion !

Sur la terrasse, acte 1, ma mère me balance une vanne que je feins de mal prendre.
"Bah une petite soeur, comme ça j'aurais eu une fille féminine..."

Merci Maman, une fois de plus, si je dois aller voir un psy plus tard, je lui donnerai un de tes RIB.
Bref je m'éclipse dans ma chambre, outrée.
Je redescends plus tard après avoir envoyé une trentaine de textos pour donner la date de mon annif à célébrer. Enfin au moins 40, vu que je les ai envoyés avec mon autre portable dont personne n'a le numéro et qu'évidemment j'ai oublié de signer à la fin...

Fait trop chaud.

Acte 2, ma mère est toujours sur le transat', je croise mon père qui me dit que Mam' a vraiment cru que je l'avais mal pris. Tant mieux ! ça lui fera les pieds !


  • Tu l'as vraiment mal pris ?
  • ... Ben non. Enfin... moins. Maintenant je le prends moins mal qu'avant, parce que (me suis un peu embrouillée) enfin voilà.. Non ça va. Je sais pas, ça te gêne, toi... Mais je suis comme ça..
  • Bah tu pourrais mieux t'habiller..
  • Oui mais.. enfin c'est pas que dans ma façon de m'habiller, c'est aussi dans mon comportement.
  • Ah mais ça ! tu peux pas changer..
  • Ouais...

Décidément... J'aurais toujours, je crois, ce problème de féminité à résoudre. Pourtant je suis pas une camionneuse non plus ! Je sais être douce, attentionnée, blablabla...

Ensuite je lui raconte ce que je faisais dans ma chambre, et lui parle de mon problème d'invités. Il y a beaucoup plus de garçons que de filles. (6 garçons pour une trentaine...)

  • Et elles viennent seules ou elles sont en couple ?
  • Ben il y en a qui sont seules, sinon elles viennent avec leur copain. Ou leur copine..
  • Tu as des copines qui ont une copine ?
  • Ouais... (je fais mine de compter) 2... 3. Parce qu'il y a un couple qui est en.. construction.. en phase de... enfin voilà quoi ! Elles étaient déjà sorties ensemble et là ben...
  • Ok. Et c'est compliqué ?
  • Comment ça ? (quoi chez les homos ou.. leur relation ?) Ben ouais, elles ont toutes les deux un caractère difficile..
  • ...
  • Il y en a une que tu connais...
  • Ah oui ? (sourire curieux) C'est qui ?
  • Tiq.
  • Ah. Je me suis demandée... ouais il y a un truc chez elle.. Enfin ça se "voit" pas mais..
  • Hum ça se sent. La première fois que je l'ai vue, m'en suis doutée.
  • Oui mais.. tu ne peux pas dire qu'elle l'est, c'est pas marqué sur son front, elle a quelque chose...
  • Il y en a qui se sont demandés si avec Tiq..
  • Et...?
  • Ah non ! Pas avec Tiq ! C'est trop une bonne copine. (Pente raide, je tourne brusquement le volant..) Mais tu vois, notre délire de s'appeler "mon amour" et tout... Quand elle est venue à la maison, je lui ai dit après que voilà, je l'avais présentée à mes parents, c'était officiel.
  • Ah mais tu ne nous l'a pas présentée comme telle !
  • Ouaiiis mais bon... c'était un délire !
  • Et sa copine c'est une copine à toi ?
  • Ouais. Enfin non. Elle joue au foot avec elle. Elle est sympa. (Non moi je sors avec sa soeur...)

Bref. Là si elle n'a pas une once de doutes.. Je lui ai construit un panneau lumineux avec un grand triangle rouge qui clignote à 1km à la ronde ! Mais je n'ai pas osé sortir LA phrase. Elle aurait pu être : "pas Tiq mais une autre plutôt". Ou encore "Tiq ouais.. pourquoi pas ? Mais c'est trop tard, on est trop bonnes potes."

Une autre fois, on va dire que j'ai fait exprès de préparer le terrain, je suis si prévoyante faut dire... Hum ! Avec mon père j'ai l'impression qu'il m'aurait poussée plus loin, lui... Nos parents ne nous forcent pas à parler. Si on a envie de raconter notre vie, ok, sinon...

Par exemple mon deuxième grand frère ne parle pas beaucoup. Il est plutôt pudique. Il dit juste quand il a une copine, mais ne raconte pas grand chose. déjà plus jeune il disait à ma mère de ne pas se faire de souci, par exemple par rapport aux études, que ça il gérait. Mais quand il est malade ou quoi, il appelle ma mère. Donc ça va !

Mon petit frère, lui, parle déjà plus. D'après ce que me dit ma mère car je ne le vois pas la semaine. Et puis à moi il me parle !

Et moi... on ne me demande pas si je suis avec quelqu'un. Mon grand frère doit se dire que si je n'en parle pas c'est que je n'ai personne... Ou alors ses questions sont "Alors quand est-ce que tu ramènes un beau gosse à la maison ?" ou "T'as toujours pas de copain ?" Il doit me prendre pour une prude... Il n'y a que mon petit frère qui sait tout. Il sait combien j'ai eu de copines, comment ça s'est fait, comment ça s'est passé, où je l'ai rencontrée, qui a cassé...

Mes parents ne me posent pas de questions. Eux aussi doivent se dire que si j'ai envie d'en parler, j'en parle, sinon... tant pis. C'est ma vie privée et ils la respectent. Et c'est putain d'agréable !

J'ai pu remarquer que ce n'était pas le cas dans toutes les familles... Je suis consciente de ma chance, c'est bien, non ? Preuve de maturité^^

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